Christian Wulff (ancien président de l'Allemagne, ndlr), a été obligé de démissionner car il est accusé d'avoir profité de grands privilèges. Coup de massue pour Angela Merkel, la chancelière, qui a eu bien du mal à l'imposer au peuple allemand en 2010. En 2010, elle avait déjà du gérer une situation similaire, à la suite de la démission du président de l'époque, Horst Köhler. L'ex-président Wulff a par ailleurs déclaré que "la confiance des allemands en lui était affectée" et que "sa possibilité d'action était gravement endommagée".

En Allemagne, le rôle du Président n'est pas totalement le même qu'en France: il a le devoir de "veiller" sur les différents partis politiques. Il doit avoir une morale et la faire régner. C'est ce qu'on lui reproche de n'avoir pas fait.

Cette démission est une véritable catastrophe pour Angela Merkel qui a annoncé qu'elle « respectait et regrettait » la décision. La chancelière a aussi confirmé qu'elle « s'entretiendrait avec les sociaux-démocrates et les Verts » afin de « présenter un candidat commun ».